architecte desa
Avant / Après d'une maison à Montmartre
Dotée d’un petit jardin, et d’un toit vitré avec vue sur le ciel… L’idée avait de quoi séduire. Pratiquement, l’impression que donnait l’intérieur était de vivre dans un immense escalier encombré de rambardes en métal noir aux allures de prison. Chaque plateau ne mesurant qu’une cinquantaine de mètres carrés, l’atmosphère était étouffante.
Le premier geste de Camille Hermand devait être de neutraliser cette circulation trop présente.
Photos 1, 2 & 3 : La partie cuisine-salle à manger s’est déplacée côté jardin pour les repas d’été.
Photos 4 & 5 : Le salon est placé côté rue. Pour pallier à sa taille réduite, de grandes banquettes confortables remplacent les canapés. On a jouté une vraie cheminée, pour des soirées d’hiver au coin du feu…
Photo 6 : Au métal noir ont succédé des marches en bois blond, plus douces, et une élégante rambarde-ruban en métal laqué blanc qui se fond dans les murs. Parfois même, la rambarde disparaît, remplacée par des garde-corps vitrés.
Photo 7 : Afin d’éviter la sensation d’étouffement, une grande partie des cloisons intérieures sont vitrées. Mais là où les verrières étaient noires autrefois, elles sont désormais blanches ou en bois, plus légères, assorties au parquet de chêne clair qui uniformise toute la maison.
Photo 8 : Autrefois central, l’escalier est contenu vers le mur, dégageant des plateaux plus grands plus facilement aménageables. Le sol des circulations est parfois transparent, laissant la lumière dégringoler de haut en bas.
Photo 9 : Au métal noir ont succédé des marches en bois blond, plus douces, et une élégante rambarde-ruban en métal laqué blanc qui se fond dans les murs.
Photo 10 : Le sous-sol respire lui aussi : la hauteur sous plafond a gagné quelques précieux centimètres par décaissement. Ce n’est plus une cave, mais un agréable salon télé.
Photo 11 : L’escalier déplacé, les pièces sont redistribuées.
Photos 12, 13 & 14 : Chacun des trois étages compte désormais une grande chambre confortable pour les deux enfants et les parents, qui bénéficient aussi de deux bureaux.
Photo 15 & 16 : Tout en haut, le toit vitré peut être escamoté, dégageant un petit salon d’été plein ciel, avec sa petite cuisine d’appoint.
Texte : Caroline Tossan
Photos : © Pauline Le Goff
Projet Lepic
